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Sur le site du wsws.org, du 19 au25 juin 2000Présenté par Guy Charron Le wsws.org publie pratiquement quotidiennement plusieurs articles sur l'actualité, la culture et la vie culturelle, plusieurs en anglais. Nos lecteurs qui maîtrisent assez cette langue pour la lire trouveront dans les articles suivants une analyse approfondie de la vie sociale ou de la politique internationale. Bonne lecture.
Le schisme du Front national approfondit la crise de l'extrême-droite en France Au début de 1999, le Front national s'est séparé après des mois de controverses publiques entre ses deux plus importants dirigeants, son président Jean-Marie Le Pen et son secrétaire-général, Bruno Mégret. Depuis, l'extrême-droite a perdu une grande partie de son appui, et les deux nouvelles organisations tentent de se définir une nouvelle image pour éviter d'être marginalisé. Le Front national a maintenant adopté le « multiculturalisme », c'est-à-dire la naturalisation d'immigrants qui sont en France depuis longtemps, ce qui a soulevé la colère de son aile catholique. Le virage a été consacré par l'élection d'un « Beur » au comité central du FN. Le FN a aussi indiqué qu'il ne demande plus d'abroger la loi légalisant l'avortement. Plusieurs supporteurs de Le Pen sont tout à fait désorientés devant la nature des changements au FN. Mais le but principal du FN est la mobilisation de la petite bourgeoisie contre la classe ouvrière, et son racisme n'avait pas d'autres buts. L'autre parti issu de la scission, le Mouvement national républicain, est lui aussi entré en crise profonde, mais tente lui de se gagner l'appui de la droite catholique en déclarant qu'il a définitivement brisé avec « l'héritage de la Révolution française ». Split in Front National deepens crisis of extreme right in
France
Le secrétaire de l'Intérieur britannique veut abroger la Convention de Genève sur le droit d'asile Le secrétaire de l'Intérieur britannique, Jack Straw, mène une campagne auprès des dirigeants internationaux pour fondamentalement modifier la Convention de Genève qu'il a décrite comme « dépassée ». Le problème, selon lui, est qu'il n'y a aucune façon prévue pour demander le statut de réfugié, ce qui force ceux qui veulent s'en prévaloir à immigrer illégalement. Plutôt, il voudrait que soit développé une liste des pays « sans dangers » desquels auquel réfugié ne serait accepté. Un ressortissant d'un pays jugé comme violant les droits humains devrait demander le statut de réfugié de son pays ou d'un pays voisin. British Home Secretary campaigns to overturn Geneva Convention
on asylum
Au sujet de Poutine et de l'OTAN Un lecteur, commentant un article paru sur le wsws.org, indique que le renforcement de l'État en Russie pourrait bien en devoir plus à un réflexe défensif de Russie par rapport aux visées de l'OTAN et de l'UE sur la région de la Caspienne qu'avec sa politique intérieure, ou ses aspirations « Grand russe ». Bien que les aspirations des impérialistes sur la région de la Caspienne soient un fait indéniable, le « réflexe défensif de la Russie » obscurcit plus qu'il n'éclaire la situation actuelle. En fait, la nation russe est constituée de strates sociales, et plus récemment, de classes sociales distinctes. Le réflexe de Poutine est un réflexe du groupe d'entrepreneurs criminels qui se développe à partir de l'ancienne bureaucratie d'État. Le gouvernement russe a toutes les raisons du monde de vouloir se défendre de la population russe au moyen d'un État-policier. Les pressions extérieures ne font que renforcer sa conviction que cela est absolument nécessaire. On Putin's "Greater Russian" aspirations and NATO
Pourquoi Gary Graham a-t-il été exécuté ? L'exécution de Gary Graham ce 22 juin a soulevé un tollé aux États-Unis et à travers le monde et a jeté un peu de lumière sur les contradictions de la société américaine. Ses dernières paroles flotteront longtemps comme une malédiction sur l'ordre social présent. Mais pourquoi aujourd'hui tant de personnes sont-elles emprisonnées
et même condamnées à mort ? Leur nombre même
est une mesure de l'incapacité de la société
à résoudre ses problèmes sociaux. Parce
qu'ils sont pauvres, ou analphabètes en pratique, ou victimes
d'un abus ou l'autre, la société ne leur laisse
aucune chance dans la vie. Les besoins d'une économie
« flexible », qui nécessite de petits salaires,
où règne l'insécurité pour les travailleurs
dominent la vie de l'immense majorité alors qu'a l'autre
pôle, on connaît l'enrichissement le plus formidable.
Le meurtre d'un enfant signale une aliénation sociale croissante au Japon Le meutre d'un enfant de deux ans par une voisine de 35 ans, mère de deux enfants, a jeté le Japon dans un état de choc et suscité beaucoup de discussions sur le pourquoi d'un tel geste. Les réponses qui se dégagent indiquent une augmentation des tensions sociales et un sentiment grandissant d'aliénation, d'isolement et de frustration. La voisine a nié avoir commis le crime par jalousie, mais plutôt parce que la mère de l'enfant était insupportable. Elle a dit que cette dernière l'évitait intentionnellement et qu'en tuant l'enfant, elle n'aurait plus à socialiser avec sa mère. Beaucoup de lettres aux journaux étaient sympathiques envers la voisine, et soulignaient combien la pression est grande sur les mères pour éduquer les enfants dans un milieu urbain sans le soutien de la famille élargie, ni même de l'appui du père qui travailler de longues heures. Dans un contexte économique moribond depuis une décennie, l'accès à une garderie affiliée à une grande université est perçu comme la meilleure façon d'insérer son enfant dans le circuit des écoles d'élite, plutôt que d'avoir à passer par le système des écoles privées. A child murder in Japan points to a growing social alienation
Les articles suivants soulèvent de façon originale des aspects de l'actualité internationale récente : Washington bows to Fujimori's vote fraud Fiji's coup crisis continues - What has happened to the voice
of the working class? Montenegro: Elections herald further instability in the Balkans Amnesty International charges NATO with war crimes
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